
L’amitié” est une belle chose: elle est source d’amour, de bonheur, de partage, de compréhension, d’acceptation et tant d’autres choses encore.
Cependant, il peut arriver, que le Saint Esprit nous demande de prendre nos distances d’une personne que nous considérons comme notre ami(e), de moins nous confier, de plus être dans l’observation, non pas parce que cette personne est mauvaise, mais plutôt parce que cette association n’est pas sa volonté pour votre destinée et parce que dans cette relation, aucun fer n’est aiguisé.
Il peut s’agir de ces amis, qui nous prennent de l’énergie, beaucoup trop d’énergie, qui nous pompent toute notre force. Une journée avec eux et nous avons l’impression d’être fatigué, d’avoir perdu cette joie que nous avions au lever et d’être chargé de fardeau qui ne sont pas les nôtres.
Nous parlons de ces amis qui peuvent passer toute une journée avec vous à parler d’eux, de leurs accomplissements, de leurs doutes, de leurs joies, sans prendre le temps de vous écouter et surtout de vous entendre. Nous parlons de ces amis qui ne soutiennent aucun de vos projets, ceux qui remettent en question chacune de vos décisions et qui arrivent à faire que vous ne passiez jamais à l’action. Nous parlons de ces amis qui se permettent certaines choses, certains comportements, parce qu’ils savent que c’est vous et que vous prendrez sur vous. Après tout, l’amitié n’est-ce pas accepter l’autre pour qui il est ? OUI, mais à quelles conditions? Voilà la bonne question à se poser.
La loi de l’association est un sujet important dont nous parle Pasteur Dorothée Rajiah dans ce message puissant que nous vous invitons à écouter et réécouter en cliquant sur ce lien.
A travers ces quelques lignes, nous allons vous proposer des pistes de réflexions, pour vous aider à identifier une amitié toxique et vous révéler comment vous pouvez vous en sortir.
Au même titre qu’un mariage entre un homme et une femme qui s’aiment, nos relations d’amitié sont de véritables alliances où l’un chemine avec l’autre vers une destinée. En tant que chrétien, notre amitié avec Jésus est un parfait exemple de ce à quoi nos associations devraient tendre. Lui qui nous appelle ses “amis” (Luc 12.4) est l’éloge du soutien inconditionnel et du plus sage des conseils. En matière d’amitié, une mauvaise association peut ralentir notre marche avec Dieu. Pire, elle peut même nous en dévier. Oui, car ce qui ne nous rapproche pas de Dieu nous en éloigne inexorablement. A dix-sept ans comme à soixante-dix-sept ans, apprenez à évaluer la nature de vos amitiés et à repérer vos alliances toxiques.
Une relation vampirisante et unilatérale
N’avez-vous jamais remarqué? Lorsque nous sommes victime d’une intoxication alimentaire, nous ne le savons pas tout de suite. Séduit par sa présentation, jamais nous n’aurions soupçonné que le plat appétissant que nous avons mangé la veille était avarié et nous terrasserait de maux de ventre et d’une fièvre carabinée. Lent, sournois, le virus s’infiltre insidieusement dans notre organisme. Nous voilà malade, immobilisé et totalement inactif. Soyons clair. Lorsque nous sommes au sein d’une amitié dysfonctionnelle, les symptômes sont sensiblement les mêmes dans le domaine spirituelle! Pourquoi ? Parce que, par une mauvaise alliance, nous nourrissons nos âmes de paroles, de pensées et d’attitudes qui la polluent . L’apôtre Paul vous avertit d’ailleurs à ce sujet “Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs.” (1 corinthiens 15.33). “En deux ans, mon amitié avec Jennifer a pris énormément de place dans ma vie” confie Julie, 35 ans sœur de Chapelle des Vainqueurs Internationale de Bruxelles (Belgique). Elle poursuit :”Dès nos premiers échanges, elle s’est montré très avenante. Sa gentillesse avait séduit la famille entière et nous nous trouvions de nombreux points en commun, notamment notre foi. En réponse à cette gentillesse, je tâchais de me rendre toujours disponible lorsqu’elle en avait besoin. Puis, elle s’est mise à m’appeler tous les jours à différents moment de la journée. Parfois plusieurs fois par jour. Absolument rien ne semblait aller dans sa vie et elle avait constamment des problèmes. En bonne amie, je souhaitais être pour elle le soutien moral dont elle manquait apparemment cruellement, l’escortant à prier ensemble. En très peu temps j’étais devenue “sa meilleure amie”. Pourtant au fond je savais qu’elle ne m’accordait que peu d’attention et que notre relation était orientée principalement vers elle.”
Ouvrir les yeux
“Elle ne se réjouissait jamais pour que qui m’arrivait de bon, et devenait de plus en plus jalouse. Alors, j’ai commencé à réaliser que notre amitié était toxique. A l’approche de mes examens, je lui ai dit que je souhaitais limiter nos conversations pour me consacrer à mes révisions. Là ont commencé les coups de fil en larmes au milieu de la nuit, des longues conversations nocturnes pour la rassurer comme une enfant, le chantage affectif, le discours culpabilisant de ne plus être assez présente pour elle. Alors j’ai délaissé, une nouvelle fois, mes révisions. Cette relation est devenue vampirisante, fatigante. La goutte d’eau ? : «la séduction, son rapport à la gente masculine, ses adultères, son besoin constant de plaire et son intrusion dans ma famille, ma vie privée. Au point où il m’arrivait de me disputer avec ma famille à son sujet. Elle qui disait aimer Dieu…C’est clair que Dieu n’était pas dans toutes ces choses”. Certes la parole de Dieu dit “Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux.” (Matthieu 18.20). Néanmoins, si l’un des amis murmure, critique, médit et soupire dans la plainte, tandis que l’autre encourage dans la passivité, il y a peu de chance pour Dieu soit à l’origine de cette association et siège véritablement aux milieux de ces échanges. Spirituellement, cette relation ne m’a absolument rien apporté.” Au contraire, je me suis sentie manipulée. Elle mentait ou me rendait service pour pouvoir obtenir de la reconnaissance être estimée et je n’avais pas l’impression de compter en retour” conclut Julie.
Couper les liens
Aussi difficile que cela puisse être, se retrancher, mettre un terme à une relation d’amitié mortifère, parfois longue de plusieurs décennies n’est, certes, jamais chose aisée mais s’avère toujours salutaire. “Non” et “Stop” sont des mots puissants qui érigent tout autour de nous une barrière de protection lorsqu’ils sont prononcés avec suffisamment de franchise et de fermeté. Nous devons décider choisir de ne plus nous nourrir des pensées, faits et paroles de personnes négatives de la même façon que nous choisissons scrupuleusement la musique que nous écoutons, les films que nous voyons ou encore les livres que nous lisons. Sachez aussi qu’une personne qui ne le souhaite pas ne changera jamais malgré toute l’attention et le secours que vous lui porterez. Seule une réelle démarche de la part de l’ami dysfonctionnel peut changer les choses. A défaut, un choix s’impose : rester au péril de sa relation avec Jésus ou partir. Ce type de relation toxique nous apprend également sur nous-même ainsi que sur nos facultés de discernement. A la lumière de nos erreurs et de la Sainte Parole, choisissons avec soin ceux avec qui nous marchons !
Nous espérons que ces quelques lignes ont pu vous éclairer et vous aider dans votre vie. Nous vous encourageons à ne pas en rester là mais à poser des actions afin de vous vivre la vie de liberté que Dieu a pour vous. Aussi, nous vous recommandons cette lecture “Ta volonté Seigneur, pas la mienne” : véritable guide dans lequel vous découvrirez non seulement que Dieu a une destinée pour vous et comment y entrer.